Nous savons toutes et tous à quel point il est devenu difficile d’obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste ou avec certains spécialistes. Face au changement climatique et au développement de nouvelles maladies, il est prioritaire de reconstruire le service public de la santé : nous mettrons en place un plan d’urgence pour sauver l’hôpital public et nous repeuplerons les déserts médicaux.
Concrètement, par quoi on commence ?
Nos premières mesures pour sauver l’hôpital et notre système de santé :
Augmenter le nombre de lits et de soignants pour garantir la qualité des soins : embaucher 100 000 infirmier·ères et revaloriser les salaires des personnels soignants de 10 % pour s’aligner sur la moyenne européenne.
Revoir le financement de l’hôpital public, pour l’adapter aux besoins réels de la population et pour sortir de la course à la rentabilité : la « tarification à l’activité » doit être limitée aux seuls actes techniques et programmables.
Pour repeupler les déserts médicaux : doubler les capacités d’accueil des universités de médecine, et obliger temporairement les jeunes médecins à exercer dans des zones sous dotées.
Organiser la concertation sur l’offre de soins et sur la prévention : créer des « collectivités de santé » réunissant à l’échelle de chaque territoire (50 000 à 150 000 habitants) médecins de ville, hospitaliers, paramédicaux, secteur médico-social, et représentants des usagers.
Pour aller plus loin…
Protéger et développer les services publics :
Développer le service public de la petite enfance en ouvrant 200 000 places en crèche ou auprès d’assistantes maternelles pour satisfaire les besoins de chaque famille.
Recruter 65 000 enseignants, 10 000 enseignants-chercheurs pour l’université, et réunir une conférence de consensus pour moderniser ensemble l’éducation de nos enfants, pour une école désirable, une école de la démocratie en actes, vivante, ouverte sur l’autre.
Investir 4 milliards d’euros chaque année pour moderniser et rénover des infrastructures ferroviaires, pour développer les trains du quotidien et le transport de marchandises. Ouvrir des petites lignes partout en France, ainsi que 15 nouvelles lignes de train de nuit dont 8 reliées à l’Europe.
Mettre en place un bouclier rural, en garantissant par la loi une égalité d’accès à des services publics de proximité à moins de 15 minutes (école, santé, administration publique…).