Ces derniers mois, les prix du gaz et de l’électricité ont énormément augmenté. Personne ne devrait avoir froid chez soi l’hiver, ou renoncer à d’autres dépenses de première nécessité pour se chauffer. Face aux guerres et au dérèglement climatique, il est prioritaire d’enclencher un grand plan de rénovation des logements, pour garantir l’accès à un logement décent pour toutes et tous.
Concrètement, par quoi on commence ?
Nos premières mesures pour lutter contre la précarité énergétique et l’habitat indignes :
Garantir aux plus modestes l’accès à l’énergie, avec la gratuité des premiers kWh et la création d’une tarification de l’énergie selon les revenus.
Pour mettre en œuvre un plan massif de rénovation des logements et bâtiments, créer un vaste service public décentralisé doté de 10 milliards d’€ par an, afin de faire baisser de 50% la consommation énergétique des logements et de rénover en priorité les 5 millions de passoires thermiques.
Pour garantir un logement décent à toutes et tous, construire 700 000 nouveaux logements sociaux d’ici 2027 dont la moitié « très sociaux », et instaurer une garantie universelle des loyers se substituant aux cautions.
Renforcer les normes liées à la construction pour mieux intégrer l’adaptation au changement climatique dans la planification, la conception et la mise en œuvre des bâtiments.
Pour aller plus loin…
Faire le choix des énergies renouvelables :
Nationaliser EDF afin d’éviter les hausses brutales des prix de l’électricité et d’accélérer la transition vers une énergie 100 % renouvelable, en fermant les réacteurs nucléaires au fur et à mesure de leur fin de vie et en soutenant les projets énergétiques citoyens.
Augmenter l’investissement pour l’éolien en mer et terrestre. Déployer 3 000 éoliennes terrestres supplémentaires avant 2027, réparties équitablement sur le territoire et implantées dans le respect des paysages, de la biodiversité et des habitants.
Installer 340 km2 de panneaux solaires supplémentaires d’ici 2027 en privilégiant les bâtiments et les parkings.
Investir pour le biogaz et le développement de méthaniseurs de taille modeste, afin de produire 32 TWh de biogaz à l’horizon 2030.