Nous savons toutes et tous que l’alimentation bio et locale est meilleure pour notre santé et celle de la planète… mais pas forcément pour notre portefeuille. Pour la justice écologique, il est prioritaire de faciliter l’accès de toutes et tous à une alimentation bio, locale, moins carnée, de meilleure qualité, respectueuse du bien-être animal et achetée au juste prix aux agriculteurs.
Concrètement, par quoi on commence ?
Nos premières mesures pour une alimentation et une agriculture respectueuses du vivant et du climat :
Faire baisser significativement les prix de l’alimentation bio avec une TVA spécifique à 0 %.
Proposer une alimentation 100 % bio et locale dans l’ensemble de la restauration collective : dans toutes les cantines publiques (administrations, universités, écoles, hôpitaux, prisons…), et en favorisant cette transition écologique de l’alimentation dans la restauration collective privée.
Développer le « Planet score » pour tous les produits alimentaires, en intégrant les critères pesticides, climat, biodiversité et bien-être animal.
Diviser par deux l’usage des engrais et des pesticides de synthèse d’ici 2027, et interdire dès 2022 les néonicotinoïdes, le glyphosate et tous les pesticides et fongicides les plus dangereux.
Pour aller plus loin…
Protéger les ressources naturelles :
Préserver les espaces naturels, en interdisant l’artificialisation des zones humides, tourbières et mares. Protéger nos forêts et en sanctuariser 10% laissés en libre évolution.
Interdire l’artificialisation des sols pour préserver les terres agricoles.
Interdire les bassines et autres prélèvements agricoles et industriels, pour préserver la ressource en eau et ces milieux naturels.
Garantir aux plus modestes un accès gratuit aux premiers mètres cubes d’eau et étendre la tarification sociale de l’eau.